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 Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC

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Estrella I. Prescott

Estrella I. Prescott

Messages : 4
Date d'inscription : 11/07/2009
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▶ HUMEUR : Everything will be fine. That's what they say
▶ ÂGE ET, ANNÉE : 18 ans, à voir.

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MessageSujet: Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC   Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Icon_minitimeSam 11 Juil - 11:53


Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Iy05rk
Icon (c) Silk_Stocking
    PRÉNOMS ET NOM -
    Estrella Irina Prescott.
    ▬ Estrella est un nom espagnol, qui lui a été donné par sa mère (qui d'autre?). Mère qui s'appelait par ailleurs Esperanza. C'est dans la même veine, non? Espoir, Etoile...Par ailleurs, il semblerait que le prénom de la jeune femme lui va comme un gant. Pourquoi? Quand elle n'étudie pas, elle fait de la danse, et son rêve est de danser sur scène un de ces quatre...Quand on dit que les Prescott ont ça dans le sang.
    ▬ Prescott. Ce nom était parfaitement inconnu il y a quelques années, et pour cause. Ceux qui portent ce nom, qui sonne un peu brittish, sont des Moldus, et donc inconnus aux yeux des Sang-Pur et autres catégories de sorciers toutes aussi valables les unes que les autres. Maintenant, beaucoup ont entendu parler de Jimmy Prescott, cette star montante du rock qui aujourd'hui n'est plus qu'un souvenir, étant retombé dans l'anonymat juste pour une question d'âge.

    ÂGE ET ANNÉE - 18 ans (bientôt...) La demoiselle a donc 17 ans, et elle est en septième année.
    LIEU ET DATE DE NAISSANCE - Si Estrella est d'origine anglaise et espagnole, il n'en est pas moins qu'elle est née aux USA, à New York, plus précisément, alors que son rockeur de père était en tournée.
    ORIGINES - Né de Moldus, une fois n'est pas coutume.
    FEAT - Adriana Lima.
______________________________

appartenance à une CONFRÉRIE - oui - Wingardium Leviosa - — membreà la recherche d'un(e) GRAND(E) FRÈRE (S.) - non. — à la recherche d'un(e) PETIT(E) FRÈRE (S.) - oui
    quelques SECRETS ET RUMEURS
    •Il paraît que le père Prescott ait été, dans sa jeunesse, une rockstar.(ce qui est vrai)
    •Il paraît que la mère est morte d'une overdose et qu'elle ne s'occupait pas d'elle (c'est encore vrai)
    •La rumeur court qu'Estrella aurait un frère, mais nul ne sait vraiment de quoi il s'agit (et c'est bidon, Estrella est fille unique...)
    •Il paraît que la dernière des Prescott ait quelques problèmes mentaux (ce qui est faux.)
    •Il paraît qu'Estrella s'est fait mettre en cloque, puis s'est fait avorter (c'est encore vrai, mais c'est une décision mûrement réfléchie. Bien qu'elle regrette)
    •Estrella se traîne la réputation d'être un rat de bibliothèque.
    • Elle adore son père et essaie de le persuader de reprendre carrière
    • Il est arrivé quelque chose de fâcheux à son petit-ami avec qui elle était depuis le jardin d'enfants (c'est vrai...)

    qu'a vu votre personnage dans son FUTURCe qu'Estrella souhaite de tout son coeur, c'est de réaliser son rêve d'être danseuse étoile, un rêve qu'elle a depuis toute petite. Elle veut aussi réussir dans le monde magique, bien entendu, car Estrella déteste l'échec et travaille dur pour que cela n'arrive pas.—

l'EPOUVENTARD de votre personnage — Cet épouvantard prendra la forme de sa mère, Esperanza. Quand elle était petite, Estrella était terrorisée par cette femme qui n'a jamais su s'occuper d'elle correctement, et plutôt irresponsable.
le PATRONUS de votre personnage — Théoriquement, le patronus d'Estrella serait une colombe, symbole de paix.
animal de COMPAGNIE — Estrella adore les animaux. Elle en a donc deux, un boursouflet femelle, qui la suit partout où elle va dans un petit panier, prénommé Fira, et un hibou grand duc, prénommé Arsenic.
composition de la BAGUETTE — Crin de licorne & bois de rose
niveau SCOLAIRE — [ Estrella est une acharnée au travail. elle passe son temps à bosser, décortiquer les informations et à les acquérir. Elle est donc une très bonne élève. Son niveau global est d'environ 85%, ce qui est relativement élevé, mais elle est insatisfaite car son objectif est d'aller au delà de 95%. Ce qui lui occasionne au passage quelques crises de nerfs et d'anxiété.

______________________________

    Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Parchemin-3c2ea8pseudo et âge - Styxx, 19 ans
    code du forum -le crapaud a mangé le chocogrenouille
    où avez-vous trouvé le forum ? Sur Bazzart
    et vos avis à son sujet - Superbe (L) Enfin, ma première impression est très bonne, j'ai hâte de finir ma fiche et de jouer (: *folle*
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Estrella I. Prescott

Estrella I. Prescott

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MessageSujet: Re: Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC   Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Icon_minitimeSam 11 Juil - 12:01

01Papa
    Il avait toujours eu un rêve. Et ce rêve était en train de se réaliser. Pas seulement depuis hier. Depuis déjà trois longues années. Jimmy avait du mal à réaliser que c’était en train de se produire. L’impression était flippante. Du jour au lendemain, dans ce genre de métier, tout pouvait s’arrêter. Il avait du mal à croire qu’il y a trois ans de cela, il s’amusait encore aux concerts de rock avec les copains, dans le garage du père de Jimmy. La voiture d’ailleurs, avait fini par aller dormir dehors. Jimmy avait à peine vingt ans, et il avait encore une belle carrière devant lui. Il était jeune, il avait du succès. Soulevait l’hystérie des minettes à chaque concert. Il avait toujours du mal à réaliser quand il voyait ses disques dans un rayonnage d’un grand magasin, ou encore son image à la une des magasines. La nouvelle génération avait trouvé son idole. C’était vertigineux. Trop peu crédible pour ce jeune homme issu d’un milieu plus que modeste du fin fond de Bristol, en Angleterre. Mais il avait réussi. Ce n’était peut-être pas le rêve américain, mais cela y ressemblait fortement. A des degrés différents aussi.

    Trevor, le père de Jimmy, s’était toujours opposé au fait que son fils fasse de la musique. Encore plus quand c’était au détriment de ses études. Mais Jimmy avait vite fait son choix. Entre des D à chaque interro et les riffs de guitare, la question ne se posait même pas. Pour beaucoup, Jimmy avait été un cas social. Ses notes en classe transpiraient la médiocrité, et pire encore, ses copains, tous plus âgés que lui, étaient des branleurs. Pas dans le sens délinquants en puissance, ils étaient plutôt corrects et pas du genre racaille, mais ils préféraient aller fumer de l’herbe derrière les murs du collège. C’est comme ça que ça commençait, le plus souvent. Plus tard, au lycée, c’étaient les doses d’héroïne qu’ils sniffaient derrière le vieux gymnase. Un gymnase qui tombait en ruines et quasiment plus utilisé. Les rumeurs disaient même que certains illuminés allaient dans le gymnase pour aller faire des rituels de vaudou. Mais le matin, quand le concierge une fois de plus ouvrait les portes de cet endroit qui sentait à la fois le renfermé et la vieille sueur, il ne retrouvait aucune trace de sang et pas l’ombre d’une plume de poulet. Le fait est tout simplement que personne n’était venu ici depuis des lustres, si on se fiait à la poussière qui recouvrait le parquet et aux portes gonflées d’humidité qui grinçaient affreusement sur leurs gonds.

    Jimmy et sa bande s’y rendaient souvent pour aller se camer. Au grand dam des professeurs qui voyaient souvent un siège vide où les jeunes étaient censés se trouver, à défaut d’élèves complètement défoncés qui se retrouvaient à leur cours. Trevor n’a jamais été d’accord sur la façon dont Jimmy menait sa vie. Et il lui a fait savoir à de nombreuses reprises, créant ces disputes à répétition entre les deux Prescott. Jimmy détestait le climat familial. Il avait besoin de prendre ses aises, de se démarquer du carcan que lui imposait le paternel. Paternel qui l’aurait plus volontiers vu à la tête de l’entreprise familiale plus qu’à la tête d’un groupe de musique. Car disait-il, il détestait les gars qui jouaient de la guitare comme des bourrins, et qui gueulaient comme des abandonnés dans leur micro. Un vieux cliché qui avait la peau dure. Mais Jimmy ne se sentait pas d’expliquer les subtilités de son art à un paternel trop ancré dans les mauvaises mœurs et plutôt psychorigides.

    Au départ, le jeune homme écrivait des textes, juste pour s’amuser. Des bribes de pensées alignés ça et là au hasard des lignes du cahier d’écolier. Une pensée fugace eue pendant un cours, ou à un moment clé. Une situation qui l’inspire, la parole d’un autre qui devient chanson. Il griffonnait souvent sur des coins de pages, sur ses cahiers. Il écrivait plus ses chansons qu’il prenait de notes, d’ailleurs. Et puis le soir, en rentrant, il planchait. Des fois, il lui arrivait de sortir sa guitare et de faire quelques notes. En chantant. De la totale impro, parfois. Mais maintenant, quand Jimmy écrivait ses chansons, il était quasiment toujours défoncé. Vous croyez quoi, vous? Quand Baudelaire écrivait ses poèmes, il avait toujours quelque chose de douteux dans le sang. Il n’avait aucune prétention en se comparant à Baudelaire, mais le fait était là. Jimmy était à l’apogée de son art quand il était sous l’influence de stupéfiants. Et il passait des nuits entières à travailler sa musique. Il a fini par déserter complètement l’école, et à travailler sa musique seul dans son coin. Une passion, ni plus, ni moins. Qui avait pris une trop grande place dans sa vie. Bien au-delà de tout le reste. Jimmy palliait à l’aide de la musique l’absence de sa mère, partie avec un autre homme. La famille Prescott de toute façon a toujours connu quelques dysfonctionnements. C’étaient les femmes qui partaient et qui laissaient les enfants dans les bras des hommes. Quoiqu’il en soit, après le départ de Maureen, Trevor ne s’est jamais remarié, et Jimmy est resté fils unique. Sûrement qu’il avait ses copains pour compenser son manque de frères et sœurs. Parce qu’il y avait fort à parier que s’il avait eu des frères, probablement qu’il aurait fait son groupe avec eux. Quoique…Si ça se trouvait, les frangins seraient des fils à papa parce qu’ils ne traîneraient pas avec des branleurs, à défaut d’en être eux-mêmes. Oui, sûrement que Trevor Prescott serait plus fier des autres que de celui qui voulait vivre son rêve et non celui de son père.

    Jimmy savait pourtant qu’il ne s’escrimait pas pour rien. Il s’accrochait à son vieux rêve, parce que la chance lui sourirait bien un jour. Après tout, nombreuses étaient les légendes de la musique qui avaient commencé de nulle part. Pour certains, il était un brin prétentieux et il devait revenir les pieds sur terre. Et effectivement, la chance lui avait souri. Il avait dix-sept ans, un groupe de copains plutôt doué en matière de musique, et l’envie de faire sa carrière dedans. La rage de vaincre, le désir de réussite qui se retrouvera probablement en Estrella, des années plus tard, quand elle verra le jour.

    La chance s’était présentée sous les traits de Harrison Fletcher, un manager qui les repéra pendant un festival de rock indé qui avait eu justement lieu à Bristol. Jimmy avait finalement pu participer, parce que pour Trevor, il n’était pas question que son fils monte sur scène. Car ça serait la honte qui s’abattrait sur la famille Prescott. S’il avait su. S’il avait su que le nom Prescott serait sur toutes les lèvres, que le visage du fils tant honni serait admiré par des millions de gens à travers le monde. Jimmy n’avait pas tort de rêver et d’avoir de l’ambition. Le seul tort qu’il avait, c’est de s’engager dans une voie qui était plus qu’incertaine et hasardeuse.


Dernière édition par Estrella I. Prescott le Sam 11 Juil - 12:03, édité 1 fois
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Estrella I. Prescott

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MessageSujet: Re: Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC   Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Icon_minitimeSam 11 Juil - 12:03

02Maman

.:Passage contenant des propos/ actes qui peuvent choquer. Je n'en fais aucunement l'apologie.:.

    Elle n’était personne. Juste une poussière perdue parmi les sept milliards d’autres, existant sur Terre. Une adolescente paumée, issue d’on ne savait où, de parents ouvriers et parfois à côté de la plaque. Elle n’avait que dix-sept ans, et pas d’autres d’ambitions autre que celle de devenir journaliste. Mais niveau études, ce n’était pas brillant. Esperanza ne se foulait pas trop à l’école. A dire vrai, elle s’intéressait plus aux garçons qu’à ses notes en classe. Esperanza, c’est la fille dont tout le monde se fichait. Au sens propre comme au sens figuré. Personne ne voyait la jeune femme. Elle n’était qu’un fille, perdue, invisible aux yeux de tous. Son regard vert clair voyait tout passer, mais les autres ne remarquaient pas la propriétaire de ces yeux qui observaient sans rien dire. Esperanza ne disait jamais rien, comme perpétuellement dans son monde, sans que rien ne la rattache au monde extérieur, à une vraie vie sociale.

    Après le lycée, la jeune femme, seulement âgée de dix-sept ans, allait s’asseoir sur le muret, pour fumer une cigarette, en solitaire. Regardant avec amertume tous les groupes d’amis, qui parlaient sans la voir, et les couples tendrement enlacés, oublieux du monde extérieur. Esperanza n’appartenait pas à ce monde là. Pitoyable pour une fille qui est censée s’appeler Espoir. Espoir de rien du tout, oui. Ses parents devaient être bourrés quand ils l’ont baptisée. Elle avait beau répéter à tout bout de champ « Je m’appelle Espérance, je m’appelle Esperance », ce n’est pas pour autant qu’un miracle se produisait, bien au contraire. Cela appelait la plupart du temps au désastre. Esperanza, c’était personne. Juste une jeune femme qui allait toute seule au bistrot du coin ingurgiter un verre de bière, l’œil irrémédiablement attiré par le billard, mais n’osant jamais demander aux autres si elle pouvait se joindre à eux. Tout ce qu’elle était capable de faire, c’est de fréquenter des individus pas très recommandables, qui font s’arracher les cheveux à ses parents. Père qui d’ailleurs a fini par être définitivement chauve, la calvitie menaçant à son âge.

    Esperanza vivait à Brooklyn, à New-York, dans une maison des plus modestes, entourée de ses deux frères. Deux frères, deux branleurs ayant déjà eu des démêlés avec la police. La cause? Proxénétisme, trafic de stups. Le tout joyeusement fait sous le nez des parents qui débarquent et qui font style « on n’a rien vu ». Mais merde! Esperanza savait ce que faisaient ses frères. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais ils avaient toujours feint de ne rien voir, de ne rien savoir. Histoire de sauver leurs fesses. Mais Esperanza savait bien que ça retombait toujours sur elle. C’est à cause de ses frères qu’Esperanza a commencé la drogue, et il arrivait même que ces bâtards abusent d’elle. Esperanza qui a perdu sa virginité bien trop tôt, avec l’aîné de la famille, qui voulait juste s’amuser un peu. Pedro qui racontait à qui voulait l’entendre que sa sœur, c’est une catin. Mais il n’y avait que lui qui avait le droit de la baiser. Ca faisait mal, très mal, trop mal. Esperanza avait peur. Elle voulait s’enfuir d’ici, mais elle ne pouvait pas. Son frère aurait vite fait de la retrouver. Elle se sentait sale, minable, impuissante. Les gens disaient vrai. Elle n’était qu’une putain, elle se laissait baiser sans rien dire. Se rendant coupable d’inceste. Mais que pouvait-elle à part laisser ses ongles griffer le dos de l’homme pour lui faire mal, se mordre la lèvre inférieure jusqu’au sang pour ne pas crier et alerter les parents. Accepter la douleur qui s’immisçait impitoyablement dans son bas-ventre, ne pas voir le désir dans les yeux de son frère. Et elle qu’on retrouvait dans son lit, dénudée, présentant sur son corps frêle et pâle des traces de bleus et de morsure. Personne pour voir ça. Un secret trop bien gardé. Personne pour la sortir de cet enfer. Elle était seule.

    La drogue. Sa seule consolation. La seule chose qui puisse l’apaiser un tant soit peu. Alors, elle sniffait la ligne blanche. Se déconnectait plusieurs heures durant, et faillit même en crever plusieurs fois. Sans succès. Pedro continuant de martyriser l’hispanique, elle continuant de pleurer. Et les parents, ces abrutis, qui ne voyaient toujours rien, ou prétendaient ne rien savoir, c’est selon. Parce que les murs étaient aussi épais que du putain de papier à cigarette. On entendait tout ce qui se faisait dans les pièces mitoyennes. Des fois, Esperanza entendait ce que faisaient ses parents dans la chambre d’à côté. Et ça la révulsait. Esperanza, le cœur battant à tout rompre, se précipita jusqu’aux toilettes, s’agenouilla au sol, et renvoya tout ce qu’elle avait ingurgité aux repas. Alors, elle s’appuya sur le mur du cabinet, et se mit à pleurer, sa main tenant lamentablement un mégot de cigarette incandescent, qu’elle ne parvenait pas à fumer tellement elle s’étouffait avec ses larmes, si bien que le poison se consumait de lui-même, sans qu’elle puisse en profiter.

    Et qu’est-ce qu’elle devait faire, au lycée? Se la fermer. Voilà pourquoi elle ne se liait pas aux gens. Parce qu’elle ne voulait pas qu’en leur compagnie, sa langue se délie et ne révèle l’effroyable vérité. Voilà pourquoi elle cherchait à se rendre aussi invisible, aussi fade, aussi insipide malgré les choses qui la hantaient. Elle avait en réalité une seule amie, mais avec qui elle se montrait assez froide et distante, malgré qu’elle aimait bien Virginia. Virginia toujours survoltée, toujours candidate à la connerie. Une fois, Esperanza et elle avaient séché les cours. Elles avaient franchi un grillage qui leur empêchait l’accès à une sorte de piscine en plein air. Elle s’y étaient baignées. Du moins, Virginia. Elle n’avait pas hésité à se désaper, et à sauter en sous-vêtements dans l’eau fraîche. Esperanza était restée sur le bord, comme figée. Se déshabiller devant son amie, c’était exposer à ses yeux ses traces de violences perpétrées par Pedro. Et comme Virginia était curieuse, elle n’aurait pas manqué de poser des questions. Et ça, Esperanza ne le souhaitait pas. Elle a juste prétexté être indisposée, et elle était restée au bord. Decevant du même coup Virginia qui avait espéré s’amuser un peu. Je m’appelle Esperanza. Tu parles.

    Quelques mois plus tard, Virginia lui avait tendu un ticket de concert. Un groupe se produisait à New-York, un groupe à la mode, et qui rencontrait un franc succès. Esperanza avait entendu parler de ces personnes, de par les chansons qui passaient en boucle à la radio. Et Virginia, fan de ce groupe, voulait absolument aller les voir en concert, et y traîner Esperanza qui n’était pas très à l’aise dans les foules. Sans qu’elle sache ni pourquoi, ni comment, Esperanza s’est retrouvée dans le lit du chanteur, Jimmy, à se donner à lui après quelques verres. Elle avait intéressé le jeune chanteur, issu lui aussi d’un milieu modeste. Ils s’étaient appréciés, le temps d’une soirée. Esperanza a commencé à éprouver des sentiments pour Jimmy alors qu’ils discutaient après la scène. Soirée qui laissa un souvenir à l’hispanique, puisque le test de grossesse qu’elle fit trois semaines plus tard était positif.
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MessageSujet: Re: Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC   Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Icon_minitimeSam 11 Juil - 12:44

03Moi

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MessageSujet: Re: Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC   Heart hides something painful, but I remain beautiful ••UC Icon_minitime

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